0024-MAG24 Dec - Flipbook - Page 23
© Sanofi
avancés sur le sujet. Et ceux qui le sont, comme Siemens,
ne sont pas suivis. « Nous sommes peut-être arrivés trop
en avance pour cela. »
« Sur l’aspect IT, notre grande chance, c’est que ce nouveau
bâtiment nous permet de partir d’une feuille blanche. A cela s’ajoute
le fait que Sano昀椀 a entamé un travail de standardisation de ses SI
depuis plusieurs années déjà », Arnaud Chatelus, responsable
de la digitalisation de Modulus chez Sano昀椀.
les data et tous les équipements, quels qu’ils soient. Nous
devons pouvoir acheter n’importe quel équipement,
exploiter différents protocoles de communication et
n’importe quelle structure de data. »
Pour atteindre cet objectif, faute de réponse prête à
l’emploi sur le marché, Sanofi a dû concevoir sa propre
méthodologie. Sur le principe Plug and Produce, elle
s’appuie sur une plateforme de connectivité industrielle et une suite d’outils de consolidation, d’historisation et de contextualisation des data industrielles.
L’équipe digitalisation s’est appuyée sur la définition de
protocoles comme OPC UA (open connectivity - unified
architecture), un standard d’échange de données pour
systèmes industriels, et sur divers protocoles de bases
de données. « Mais nous avons aussi beaucoup travaillé
sur les règles de nommage de nos data, précise Arnaud
Chatelus. Après quoi, nous avons développé des logiques
pour les contextualiser et les stocker. »
Second aspect majeur du projet de digitalisation de
Modulus, la modularisation du SI derrière les processus
industriels. « Sur l’aspect IT, notre grande chance, c’est
que ce nouveau bâtiment nous permet de partir d’une
feuille blanche, insiste Arnaud Chatelus. A cela s’ajoute
le fait que Sanofi a entamé un travail de standardisation
de ses SI depuis plusieurs années déjà. » Le groupe a en
effet défini quatre core model au sein de son SI : son ERP
(SAP), son MES, sa gestion des data de laboratoire (laboratory information management system, Lims) et son
quality management system. Tous basés sur des solutions du marché. « Nous disposons donc déjà de process
d’entreprise simplifiés, poursuit Arnaud Chatelus. Qui
plus est, Modulus est le seul site industriel à s’appuyer
sur les quatre core models, avec une couche d’intégration de l’OT. » Toutes les données industrielles sont
rapatriées vers la couche data centralisée du cloud de
Sanofi pour alimenter le SI.
Un MES organisé en briques fonctionnelles
Cependant, pour répondre à l’enjeu de modularité du
nouveau site industriel, Sanofi a principalement travaillé
sur la couche MES, la plus proche du procédé proprement dit. « Nous avons créé des blocs fonctionnels qui
pourront être assemblés à chaque nouveau procédé,
détaille Arnaud Chatelus. [Lire l’intégralité de l’article
sur lemondeinformatique.fr]
APPROFONDIR
Un SI d’entreprise en quatre core models
ÉCOUTER EN LIGNE
Podcast
Les données industrielles de Sanofi se rangent dans
trois grandes catégories principales : les lots de fabrications, les données de procédé (essentiellement des séries
temporelles) et les alertes et événements provenant des
équipements. Ces dernières, d’une grande diversité,
sont les plus complexes à gérer, selon le responsable de
la digitalisation du site. S’il n’a pas trouvé de réponse sur
le marché, il n’a pas non plus été possible pour Sanofi
de collaborer directement avec les équipementiers. Pour
Arnaud Chatelus, ils ne sont pas encore suffisamment
tinyurl.com/podcat-sano昀椀-it
LIRE EN LIGNE
Article
tinyurl.com/article-sano昀椀
23